Les Gé en vadrouille

Levés à 8H, il fait déjà 8°.

La nuit a été calme sans un bruit et malgré les étoiles la nuit était noire !!!

Il est 8H45 quand nous prenons la route en direction de la Bastide Puy Laurent et Châteauneuf de Randon sur les traces de Du Guesclin.

Perché sur une colline granitique, au coeur de la Margeride, Châteauneuf de Randon conserve ses atouts naturels et son riche passé, notamment grâce à Bertrand du Guesclin.

Le Seigneur de Randon, de retour des Croisades, aux environs du 11ème siècle, quitta le château du "Signal de Randon" pour construire, à l’emplacement des ruines gallo-romaines, le Château-neuf, citadelle qui dominera stratégiquement toute la région. Il ne subsiste aujourd’hui que les ruines d'une tour de l'ancien château appelée « Tour des Anglais ».

Pendant la guerre de 100 ans, les troupes anglaises menaient de nombreux raids dans toute la France et leurs incursions les menèrent jusqu'en Gévaudan. Afin d'obtenir la libération de la citadelle occupée par les envahisseurs Anglais, le Roi de France, Charles V, manda Bertrand du Guesclin qui en commença le siège en juin 1380.

Hélas, il n'en vit pas la libération, car il mourut le 13 juillet d'une congestion. Mais les assiégés finirent par se rendre au connétable de Sancerre.

Nous garons le camping-car sur la place du village et partons à travers les rues du village en suivant le parcours affiché.

La tradition voudrait que la mort du Connétable Du Guesclin soit imputable à l'eau trop froide de la source de la Clauze à laquelle il s'était désaltéré. Les habitants de Châteauneuf-de-Randon sont encore fortement endettés à leur libérateur.

Au cours des XVe et XVIIe siècles, il arriva que le château de Randon serve de refuge aux habitants de temps en temps.

Par sa situation géographique, Châteauneuf était un lieu de rencontres et transactions et le roi François Ier y créa les premières foires en 1542.

D'autre part, et selon la légende, la Bête du Gévaudan hanta le canton de Châteauneuf de Randon, et plus particulièrement, Montbel, où il massacra des villageois.

Il est 11H quand nous reprenons le camping-car pour rentrer à la maison.Nous nous dirigeons vers Grandrieu, Saint Prejet d'Allier puis nous passons par Fix, Allègre et Craponne où nous lavons le camping-car et faisons les vidanges.

Il est près de 15H quand nous arrivons à Antreuil et il fait 17°.

Total du périple : 491 Km

Réveil à 8H au son du clocher de l'église et quelques secondes après celui de la tour de l'horloge. ( les deux cloches ne sont pas synchros !)

Les cloches ont sonné 2 fois toutes les heures !!! mais la nuit a été calme, malgré tout.

Il est 9H quand nous quittons Chanac.

1ère halte à Saint Julien du Tournel et les ruines de son château.

2ème halte à Saint Jean du Bleymard, avec son église et le pont sur le Lot.

4ème halte au château de Castanet à la pointe du lac de Villefort..

Le château de Castanet date du XIIIème siècle et est situé à Pourcharesse, une petite commune proche de Villefort et de son barrage, en Lozère. La terre de Castanet est traversée par le chemin de Regordane emprunté par les pèlerins venant du Massif Central vers l'abbaye de Saint Gilles. Cette ville traversée par la via Soteirana qui relie Mende à Villefort par les vallées du Lot et de l'Altier, est dotée de nombreux châtaigniers, d'où le nom de Castanet.

Nous partons ensuite vers le village fortifié de La Garde Guérin en passant par le barrage de Villefort.

Le barrage et retenue de Bayard sur l'Altier: d'une superficie de 127 ha et d'une capacité de 37 millions de m3, il alimente l'usine hydroélectrique de Pied de Borne.la construction du barrage de Bayard apporta à la commune une prospérité nouvelle.Sa construction en 1965, fut cependant douloureuse : en effet, le village voisin de Bayard fut démoli avant d'être englouti par les flots de l'Altier.

5 ème halte : Le village fortifié de la Garde Guérin.

Le village en bordure du Chassezac, fait partie de la commune de Prévenchères, dans la Lozère. Il est traversé par le Chemin de Regordane, GR700, axe de communication presque unique reliant le Massif central à la Méditerranée, très fréquenté au Moyen Age.

Au XIIème siècle, à la demande de l’évêque de Mende, le village devient un poste frontière défendu par une garnison chargée de la sécurité des voyageurs et des marchandises sur la Regordane.

Nous retrouvons le camping-car au bas du village et prenons la direction du château du Luc.

Il fait 17° quand nous arrivons au pied du château et toujours aussi beau.

Construit avant le, Xll ème siècle sur un emplacement celtique, au pied de la forêt de Mercoire, il fut l'un des plus importants de la région. Son architecture en opus spicatum (ou épi de blé), est remarquable. Gardien du Chemin de La voie Régordane (axe de liaison entre le Midi de l’Auvergne fréquemment emprunté par les pèlerins de Saint Gilles), il était un point stratégique entre les deux provinces de Gévaudan et Vivarais.

Pendant la Guerre de Cent ans, il subit plusieurs assauts sans être assiégé.

Après quelques photos nous nous offrons un thé ou un cappuccino.

Nous sommes seuls sur cette aire naturelle indiquée par park4night. Avant de souper, nous faisons le point pour le trajet du lendemain.

Nous sommes prêts pour passer la nuit.

Levés à 7H44, il fait 3° mais beau.

Nous avons été seuls toute la nuit.

Quelques marcheurs arrivent, précédés par les chasseurs.

Après le petit déjeuner, nous décidons de refaire une partie du tour du lac.

Il est 9H et il fait 9°.

Il est 11H quand nous retournons au camping-car. Après un cappuccino, nous décidons de rejoindre Mende où nous pourrons faire le plein d'eau.

Il est 12H15 quand nous arrivons sur l'aire de Mende. Il fait 21°.

Nous partons visiter la ville.

Il est 15H quand nous quittons Mende, après avoir fait les vidanges et le plein d'eau, pour Chanac.

Arrivés à Chanac, il nous a fallu chercher le parking où nous pensons faire notre halte du soir.

Les coordonnées données par Park4nigth ne sont pas justes.

Une fois le camping-car garé, nous partons balader dans les rue du village.

Le château de Chanac

Le donjon est un vestige d'une forteresse.

Il y a deux hypothèses pour sa construction :

• soit une première forteresse construite en 1194 par Béranger IV, roi d'Aragon ;
• soit un château édifié par l'évêque Guillaume IV de Peyre en 1220.

En synthèse, il est probable que la construction de la forteresse fut commencée entre 1194 et 1213 pour le roi d'Aragon puis continuée pour l'évêque de Mende propriétaire du lieu à partir de 1213. Âprement disputée pendant les guerres de religion la forteresse deviendra propriété et résidence d'été des évêques de Mende.

Après le repas du soir, nous repartons faire un petit tour. Nous partons de l'autre côté du village, un côté plus neuf avec tennis, camping, village vacances.

Levés à 8H30, le lac est dans la brume.

Après le petit déjeuner, nous prenons la route. Il est 10H

Petit arrêt au barrage pour faire des photos.

Nous prenons la route du Val d'Allier en direction du lac de Charpal. On passe par Laval Atger

Arrêt à la chapelle Saint Meen sur la commune de Grandieu.

Elle est isolée au milieu des arbres près du ruisseau Grandieu qui bouillonne et cascade. Une cavité creusée dans le rocher forme une sorte de petite baignoire toujours remplie d'eau. C'est là que l'on plongeait les enfants atteints de la teigne ou de maladies de peau, tout en déposant de multiples offrandes censées accélérer leur guérison. Aujourd'hui encore, on accroche aux alentours les mouchoirs appartenant aux enfants que l'on souhaite guérir.

Nous repartons vers Châteauneuf de Randon. Il est 12H quand nous arrivons au lac de Charpal.

Après avoir pris un petit café, nous décidons de faire le tour du lac, il fait 8Km700.

Très jolie balade. On ne se lasse pas de faire de photos tant le coin est splendide.

À l'issue de la première guerre, les autorités militaires françaises auraient sélectionné les montagnes de la Margeride et construit le barrage pour dissimuler un dépôt de munitions sous le lac. La popularité du lac lui vient du fait qu'il est le plus grand lac de pêche au brochet no-kill de France.

C'est aussi la réserve d'eau potable de Mende.

Nous finissons la balade en compagnie de nouveaux camping- caristes du Gard.

Ils n'auront leur camping-car que fin Mars 2016.

Nous sommes de retour au camping-car pour prendre pour l'une un thé et pour l'autre un cappuccino.

Peu à peu les gens s'en vont, il est 16H30 et le soleil décline.

Nous décidons de refaire la dernière partie de la balade (que nous avons en partie escamotée car nous discutions avec les gardois) et nous voilà repartis.

Le soir tombe sur le lac de Charpal. Nous sommes seuls sur le parking.

La nuit sera calme. Pas un bruit, pas de lumière !

Départ de la maison à 10H30.

Objectif : faire le plein de gazole et quelques courses au Super U de Craponne.

Il est 11H30 quand nous prenons la route, direction Pradelles, Langogne et enfin trouver l'aire de camping-car de Naussac.

Nous nous sommes d'abord dirigés vers le barrage pour y faire quelques photos.

Nous arrivons à 13H30, le camping-car est garé, il fait beau et il fait 16°. Un temps idéal pour faire une balade.

Après un cappuccino pour nous retaper du voyage. Nous voila partis pour la cascade aux Fadarelles ou cascade du Donozau.

Nous approchons de la cascade, on commence à l'entendre.

Retour au camping-car, il est 17H la nuit tombe et c'est l'heure du thé. Nous faisons le point .

Dans la soirée deux camping-cars sont arrivés sur l'aire.

Demain, nous ferons le circuit du Val d'Allier.

Levés à 8H30 et malgré un peu de rosée, le temps semble se lever.

Aprés le petit déjeuner nous redescendons sur Le Malzieu. Gé en profite pour faire encore quelques photos.

Nous reprenons la route vers Croisances. En chemin nous faisons quelques photos de paysages. Le temps est beau.

Petit arrêt, nous visitons le bourg.

Les premières constructions humaines connues de Croisances datent du XIIIe siècle sur un lieu-dit voisin. Certaines des maisons et anciennes fermes du village ont été construites avec les pierres d'un ancien château qui a entièrement disparu.

L'église romane se caractérise pas des modillons sur l'abside et un bénitier en granit du XVIIe siècle. À l'intérieur, se trouvent un retable doré à l'or fin et de nombreuses fresques se dissimulant sous une couche de badigeon, des travaux importants permettraient de les mettre au jour et de les restaurer (l'église étant fermée nous ne les verrons pas!). À l'extrémité de l'église, les ruines de pierre jonchant le sol près de la cure, ainsi que les restes d'un départ de croisée de voûte permettent de situer la trace de la dernière croisée de voûte qui a disparu. Le clocher caractéristique en « peigne » est accessible depuis un petit escalier accroché à l'extérieur du campenard.

Nous continuons notre voyage retour. En chemin, nous faisons une jolie rencontre !

Nous passons par Saint Privat d'Allier, le Vernet et Saint Jean De Nay.

Petite pause café....et quelques photos !

Nous passons par Siaugues St Mary et Siaugues St Roman pour voir les ruines du château. On ne les trouve pas . Alors nous continuons notre route en passant par Fix, Allègre, Craponne.

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Notre voyage sur les traces de la Bête est terminé.

Nuit calme mais levés en fanfare par la tractopelle garée juste derrière nous.

A 8H le clocher sonne, il fait 6° avec un peu de brume. Il a dû geler dans la nuit.

Départ à 8H30 en direction de Saint Julien d'Allier et la Chapelle Sainte Marie des Chazes.

Cette chapelle romane, située au bord de l'Allier et au pied de falaises basaltiques, comporte une unique nef voûtée en berceau, qui s'achève par une abside en cul de four.

Nous prenons ensuite la direction de Prades puis Vergues pour arriver à Charraix. Nous suivons un moment l'Allier avant de remonter sur le plateau. La route est étroite et sinueuse!

Nous marchons jusqu'au rocher de Bounou.

Sur le retour encore quelques photos.

Nous repartons en direction de Saugues.

En chemin arrêt "cappuccino" à Cubelles, puis nous partons visiter l'église.

Cette église romane remaniée possède un portail gothique et un clocher-peigne, ce qui est monnaie courante dans la région. Elle abrite deux croix processionnelles en argent des XVe et XVIe siècles. (que nous ne verrons pas car l'église est fermée)

Comme nous sommes en forme, nous continuons la balade jusqu'au point de vue sur notre Dame D'Estours et la vallée de la Seuge. Elle est en plein Gévaudan, dans les gorges sauvages et profondes de la Seuge, dans un lieu particulièrement sauvage et difficile d’accès.

Notre balade terminée, nous retrouvons le camping-car et partons faire un petit pèlerinage à Saugues où nous en profitons pour faire les vidanges et le niveau d'eau sur la place du Breuil, face au CFPF. (petit clin d’œil à Dimi ! ...Qui aurait pensé qu'on y ferait un tour en cc !)

Petite visite de la ville ======)

====) puis nous reprenons le camping-car pour nous arrêter à la sculpture, qui surplombe la ville, de la bête du Gévaudan pour y faire encore quelques photos.

Nous quittons Saugues pour Grezes.

La commune se situe à 7 km au sud-ouest de Saugues, à 1 100 m d'altitude. Ancien prieuré de l’abbaye de Pébrac, son activité principale tient principalement à la taille des pierres en granit qui a marqué les maisons du village (XVIe – XVIIe siècles).

Un petit tour dans le village, quelques photos et nous allons jusqu’à la tour de la Clauzes (à quelques km);

Nous repartons pour Saint Privat du Fau (48) visiter un des plus beaux clochers du Gévaudan.

Saint-Privat-du-Fau est installé à une altitude moyenne de 1 100 m, sur la face sud d'un des contreforts du mont Grand et du Mont Mouchet, deux des points culminants de la Margeride.

Le principal événement dans l'histoire du village a été son implication dans le terrible épisode de la Bête du Gévaudan qui, au XVIIé siècle, sévissait autour du village de Saint-Privat. On rapporte qu'un jour, une habitante du village prenait de l'eau à la fontaine appelée « Font Basse ». Dans la pénombre, elle sent qu'on lui pose la main sur l'épaule. Croyant à la présence d'un amoureux, elle se retourne pour l'éconduire. Mais elle se retrouve face à face avec la Bête ! Les hurlements de la jeune fille mirent en fuite l'animal.

Nous ne trouvons pas de coin sympa pour l'étape du soir. Nous avons repéré sur Park4night une aire naturelle à Malzieu-ville . Nous prenons la direction de la table d'orientation de Malzieu.

Nous sommes seuls.

Il est 18H30. A prés un petit tour dans les environs, nous préparons le parcours de demain avant de souper et de nous coucher..

La nuit a été très calme. Il a gelé dans la nuit, tout est blanc à notre réveil mais le soleil se lève. Il fait 15° lorsque nous partons après avoir refait le plein d'eau et la vidange des eaux usées. Départ de Chanaleilles à 9H30, destination le parc des bisons d'Europe de Sainte Eulalie.

Il est 10h quand nous arrivons à la réserve naturelle des bisons d'Europe.

La Réserve de bisons d'Europe de Sainte-Eulalie est un parc animalier situé à Sainte-Eulalie-en-Margeride en Lozère. Il a été créé en complément du plan de sauvetage des bisons d'Europe mené en Pologne depuis les années 1920.

Comme nous devons attendre un petit peu pour le départ de la balade en calèche, nous en profitons pour faire un tour dans le musée.

Il est 11h quand nous partons à leur rencontre de ces survivants de la préhistoire.

Il y a 1500 ans environ les bisons d’Europe vivaient en Margeride. C’est ensuite dans les années 1000 qu’ils disparaîtront de France pour migrer peu à peu vers les forêts de l’est de l’Europe.

Après la première guerre mondiale, la survie de l’espèce des bisons d’Europe est dangereusement menacée ; il reste seulement quelques spécimens issus de la forêt de Bialowieza en Pologne à partir desquels l’espèce va être sauvegardée.

La création de ce parc en Lozère est le fruit de l’idée de Mr Gilbert Maury ainsi que de quelques élus locaux, associés à la volonté de naturalistes polonais souhaitant créer un nouveau pôle de sauvegarde de l’espèce en Europe de l’Ouest.

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Il est 13H30 quand nous quittons la réserve. Nous prenons la direction de Le Mazieu mais en chemin nous nous arrêtons pour faire quelques photos de ces curiosités géologiques.

Nous nous dirigeons vers Le Malzieu en passant par Fontanes (48) où Gé fait quelques photos de l'église Saint-Julien : le chevet date du XIIIe siècle, le reste a été rénové en 1924.

Nous repartons et arrivons à Le Malzieu-ville que nous allons visiter. Nous passons à l'office du tourisme prendre de la documentation et faisons le circuit proposé.

Appelée "la Perle de la Vallée", grâce à sa localisation sur les rives de la Truyère, et sa position au cœur du légendaire Pays du Gévaudan, ses vestiges médiévaux sont classés.

Nous quittons Le Mazieu -ville, sur les traces de la bête du Gévaudan, en direction d'Auvers où se trouve la statue (en bronze) de la Bête du Gévaudan. Elle est l'oeuvre de Philippe Kaeppellin et a été installée en 1995. Ce monument commémore le combat de Marie-Jeanne Valet servante du curé Bertrand-Louis Dumont de Paulhac contre la Bête (11 Août 1765).

Nous retournons au camping-car et continuons à suivre la Bête. Nous passons par La Besseyre Saint Mary où a vécu Jean Chastel (le tueur de la Bête).

Nous décidons de chercher un coin pour faire la halte du soir. En chemin, nous voyons fléché l'abbaye de Pébrac. Nous suivons une petite route sinueuse et étroite et descendons sur l'abbaye mais nous ne pouvons pas nous garer (route trop étroite) nous continuons notre chemin (un peu au hasard) pour nous retrouver à Chanteuges.

Nous décidons d'y passer la nuit. Nous nous garons sur l'aire réservée aux camping-cars et montons jusqu'à l'abbaye.

Une église romane du Moyen Age sur rocher basaltique dominant l'Allier, isolée, loin des grandes routes commerciales, mais possédant certains des plus beaux chapiteaux de l’Auvergne.

Sur un rocher granitique, le prieuré de Chanteuges conserve l'ancienne église abbatiale dédiée à Saint Marcellin, premier évêque d'Embrun, rattachée à l'abbaye de la Chaise Dieu en 1137.

Quelques photos plus tard, nous sommes de retour au camping-car et avant de souper nous préparons l'itinéraire de demain.

Départ de la maison à 10 heures après avoir fait le plein d'eau et de gazole.

10 heures 50, nous prenons la route vers Chanaleilles, qui sera notre halte du soir.

1er arrêt : photos de l'église romane de Sainte-Foy à Bains.

Classée Monument Historique depuis 1907, l'église Sainte-Foy de Bains est une étape du pèlerinage de Saint Jacques-de-Compostelle.

Dans un premier temps, elle change de nom lors de sa donation à l'Abbaye Saint Foy de Conques. Puis elle est annexée par le Collège des Jésuites du Puy. Elle est en tuf volcanique rouge et brun.

2ème arrêt : Photos à Cayres.

Eglise Saint Pierre avec son clocher à peigne.

Nous prenons ensuite la direction de Saint Haon. Son église présente une abside de la fin du 12è siècle.

Nous reprenons la route et on découvre le viaduc du Chapeauroux. Une courbe avec les 28 arches aux confluents de l'Allier et du Chapeauroux.

Le Viaduc de Chapeauroux, ou Viaduc du Nouveau-Monde, est un pont ferroviaire qui enjambe la rivière du Chapeauroux sur la commune de Saint-Bonnet-de-Montauroux en Lozère. Le pont appartient à la ligne des Cévennes.

Arrêt café dans les bois où Nanedal fait de belles photos des couleurs de l'automne.

Nous allons maintenant vers Esplantas avec son église du 15ème siècle, son clocher à peigne et son château et donjon du 13ème.

Château du Moyen-âge, ancienne place forte des Mercœur constituée d'un donjon circulaire et d'un corps de logis. L'ensemble a été restauré par son nouveau propriétaire. Ancienneté et authenticité caractérisent cette place forte du Gévaudan. Occupant une position très forte, au sommet d'une butte granitique dominant le bassin de la Seuge, le château fut construit par Odilon de Mercœur, évêque de Mende (1247 à 1274) afin de protéger le flanc Sud de ses possessions Saugaines.

Après avoir déambulé dans le village, nous retrouvons le camping-car pour partir vers Thoras où nous nous garons au bas du village.

Château du 15ème siècle accolé à l'église.

L'église romane datant du XIIIème siècle et agrandie à la fin XIXème siècle, est remarquable pour son porche et sa porte d'entrée sculptée.

Il est 15 heures 30 et il fait 12°.

Le tour du village terminé, nous partons vers notre halte du soir, Chanaleilles.

Nous nous arrêtons sur l'aire réservée aux camping-cars. Nous sommes seuls.

Nous pouvons bénéficier de l'eau.

Puis nous partons faire une petite balade dans le bourg pour y découvrir son église avec un imposant clocher à peigne.

Nous retrouvons le camping-car pour souper .

Après une partie de rami, il est temps d'aller dormir.

Le village de Chanaleilles a une histoire très ancienne, qui remonte au haut Moyen Âge. En 813, son existence est mentionnée dans une charte de délimitation des diocèses du Gévaudan et du Velay, signée par Alderfroy de Chanaleilles. Outre le château où réside le seigneur, le village possède une église et son cimetière. Il était alors le siège d'une seignerie qui a donné son nom à l'une des plus anciennes et illustres familles du Vivarais, la famille de Chanaleilles, qui remonte à Guillaume III de Chanaleilles, qui vivait vers 1228. Cette famille a fourni des chevaliers bannerets, des capitaines d'hommes d'armes, des officiers de terre et de mer, des lieutenants de roi de province, et des sénéchaux de noblesse.

En 1422, Pierre de Chanaleilles aida, comme seigneur banneret, le dauphin Charles, avant qu'il ne devienne Charles VII. Après être monté sur le trône, le roi remercia Pierre de Chanaleilles, par une lettre clause, des services qu'il lui avait rendus, et le fit chevalier.

Dans le cimetière, une croix sculptée du 15ème siècle.

Après le repas,nous reprenons la route et passons à côté du joli château de Buranlure sur la commune de Boulleret (18).

Il est un témoignage architectural unique des maisons fortes du XIV-XV et XVIème siècle.

Nous continuons notre route et faisons halte au château de Cuffy appelé "La tour de Cuffy".

Nous y rencontrons son propriétaire fier de nous montrer les vestiges d'une motte castrale (fortification de terre).

La tour Sully est une place forte des XIIe et XVe siècles.

La place forte est construite au XIIe siècle par la famille de Seully. Au cours de la guerre de Cent Ans, le château est en grande partie ruiné. De 1371 à 1404, il est restauré et adapté à l’artillerie.

En 1617, au cours de la fronde, il est incendié et ses tours abattues à l’explosif. À la Révolution, les ruines sont vendues à un agriculteur de la région qui en fait une carrière de pierre. La situation perdure jusqu’à ce que Charles Desrosiers, arrière-grand-père de Charles Boulet, l’actuel propriétaire, achète le château en 1880.

Le propriétaire est intarissable et nous fait visiter son château. Nous avons du mal à le quitter.

Nous poursuivons notre route et passons par le pont canal du Guettin permettant au canal latéral à la Loire de franchir l'Allier.

Plus loin, on fait un petit arrêt à l'écluse des Lorrains.

A 3 km du pont canal du Guetin, au bord de l’Allier, l'écluse permettait de remonter des bateaux chargés de sable de l’Allier, que l’on halait à contre courant, vers le canal de jonction qui menait au canal latéral à la Loire.

Nous poursuivons notre route vers notre étape de la nuit : l'étang d'Izeure à la périphérie de Moulins.

Nous garons les camping-cars et partons faire une balade autour de l'étang.

Balade agréable et nous pouvons observer un groupe de ragondins et voir passer des oies sauvages dans le ciel.

Nous retrouvons les camping-cars pour souper et nous reposer.

Les voitures sont parties. Nous sommes seuls et la nuit a été calme.

Aprés le petit déjeuner nous faisons un dernier tour de l'étang et nous prenons la route pour Antreuil.

En chemin, nous nous arrêtons à Billy pour y photographier le château (il est fermé, nous ne pouvons pas le visiter). C'est un château fort du XIIIe siècle.

Nous rejoignons les camping-cars et prenons la direction d'Antreuil. Nous arrivons vers 15h30.

Le périple est terminé. Il a duré 17 jours et nous avons parcouru 2691,9 km !