Il fait 4° quand nous nous levons à 8H30 et il pleut.

Après le petit déjeuner nous partons vers Quézac par la N106 et la D907bis. La route est étroite.

A Quézac, Il n'est pas possible de garer les camping-cars, on peut juste faire demi tour. Tant pis, nous ne ferons pas de balade et le temps est gris et il fait froid.

Nous décidons d'aller vers Mende en empruntant la D31.

Arrivés à Mende nous nous garons sur l'aire réservée aux camping-cars. Après le repas de midi nous partons faire un tour dans la vieille ville à la recherche du sculpteur que nous avons découvert à La Canourgue (pol.lelay@orange.fr). Puis nous regagnons les camping-cars et nous partons vers la Bastide Puylaurent où nous pensons trouver de l'eau. Mais les conditions de circulation sont hivernales et les équipements spéciaux sont de rigueur. Nous ne prenons pas de risque et retournons à l'aire de Naussac pour y passer la nuit.

Il est 9H quand nous nous levons.

La nuit a été calme, le temps est gris et froid. Nous déjeunons tranquillement et partons vers Antreuil. Nous prenons la N88 et passons par Pradelles puis rejoignons la D906 jusqu’à Bellevue la Montagne puis la D1 jusqu'à Craponne.

Il est 13H quand le camping-car est vidangé et garé.

Après le repas de midi nous décidons de continuer la visite de Florac en passant par le jardin.

Nous suivons le sentier de mémoire et de paix, crée par les élèves des écoles (publique et privée) de Florac dans le cadre de la commémoration du centenaire de la guerre de 14-18.

Certains arbres portent un écriteau au nom d'un soldat de Florac décédé au cours de la guerre.

La visite se termine, la nuit tombe et il fait froid.

Nous retournons aux camping-cars et décidons de vidanger les eaux usées et la cassette des WC. Pas de problème. Par contre pour faire le plein d'eau, le monnayeur a "avalé" la pièce de 2 euros mais pas d'eau au robinet. Heureusement nous avons 2 jerrycans de secours. Pour ce soir et demain, ça suffira. Pour lundi, on verra.

Deuxième nuit à Florac. Demain, si la météo le permet, on fera une petite randonnée à partir de Quézac (48) ...

Aujourd'hui nous restons sur Florac que nous allons visiter.

Il fait 4° et il pleut par moment.

Florac est la capitale du parc national des Cévennes, dont le siège se trouve au château (photo).

Elle se trouve au carrefour de trois sites géologiques remarquables : le schiste des Cévennes, le granit du mont Lozère et le calcaire des causses.Elle se trouve également au confluent de quatre cours d'eau : la source du Pêcher, magnifique résurgence du causse Méjean peuplée de grosses truites, le Tarnon, la Mimente et leTarn. Voilà pourquoi Florac se dit « carrefour de la pierre et de l'eau ».

Florac possède un ancien couvent classé monument historique au fronton duquel est gravé la devise latine « multa renascentur quae jam cecidere »(« nombreux devront renaître qui déjà n'y voient plus »),une affirmation de la foi en la résurrection des morts.

Pays de camisards,de maquisards et de Justes parmi les Nations (particuliers qui ont caché des juifs pendant la dernière guerre), elle s'affirme terre de résistance, de tolérance et d'accueil.

http://www.ville-florac.fr/

Le temps s'est levé. Nous allons à l'office du tourisme mais il est fermé en cette saison. Nous découvrons, alors, un panneau où sont affichées les choses essentielles à voir. Nous décidons de suivre les indications et nous partons à la découverte de la ville.

Nos pas nous mènent jusqu'au château ,actuellement siège du parc national des Cévennes.

Il est presque l'heure de déjeuner. Nous remontons aux camping-cars.

Levés 8H30, il fait -2°mais le soleil est là.

Après le petit déjeuner, nous partons acheter le pain. Nous en profitons pour passer à l'office du tourisme chercher un plan pour notre balade au dessus de La Canourgue.

La balade se termine. Elle a été un peu improvisée en fin de parcours car nous avons raté une bifurcation mais nous sommes quand même arrivés là où c'était prévu (merci Macmanouche).

Un dernier tour dans la ville avant de regagner les camping-cars.

Après le déjeuner et un nespresso, nous décidons de nous diriger vers Florac par la N106 et le col de Montmirat.

Il semble qu'il y a, moyennant 2€, de l'eau à l'aire de camping-car.

Il est 17H30 quand nous arrivons, la route était bien sinueuse et étroite par moments !

Nous ne sommes pas seuls, 2 autres camping-cars y sont installés.

Demain nous irons visiter Florac.

Il est 8H30 quand nous nous levons. Il fait froid 0°, il a gelé dans la nuit.

Après le petit déjeuner nous partons faire le plein de gazole à l'Intermarché de Langogne et en profitons pour repérer l'aire de camping-car (les services sont payants).

Il est 10H quand nous prenons la route vers La Canourgue (48). Nous roulons dans la neige, au plus haut du col il fait -1°.

Nous arrivons à La Canourgue il est 13H.

L'accès à l'aire de camping-cars est très difficile.

En raison des conditions hivernales, l'eau a été coupée. Pour aujourd'hui et demain, on a suffisamment d'eau, on avisera pour les jours à venir.

Après le déjeuner et un petit " what else " chez les MacManouche (privilège du nouveau camping-car), nous partons visiter La Canourgue. On se couvre bien car il ne fait pas très chaud.

Développée autour d'un monastère en bordure du Causse de Sauveterre, La Canourgue s'ouvre sur la Vallée du Lot. Une multitude de canaux alimentés par les eaux limpides de l'Urugne traversant cette cité, justifiant son surnom de "Petite Venise Lozérienne".

Les eaux de l'Urugne empruntaient l'actuel tour de ville et ne manquant pas d'inonder la cité à chaque crue. Il fallut percer un tunnel pour détourner son cours principal, aménager des digues et des canaux pour utiliser l'eau et sa force motrice. Meuniers, tisserans et tanneurs se succédèrent au cours des siècles aménageant les ramifications du canal.

A travers les vieilles ruelles nous arrivons à la tour de l'horloge.

Nous finissons notre visite sous la pluie. Nous regagnons les camping-cars, la nuit tombe.

Avant de souper nous préparons la journée du lendemain. La météo prévoyant du soleil, nous envisageons de faire une balade.

Il est 14H30, nous nous dirigeons vers la bascule à Craponne pour peser le camping-car des MacManouche.

Départ pour Langogne, il est 15H.

Nous arrivons à l'aire de camping-car de Naussac il est 16H30 et il fait froid, 3°.

Après avoir garé les camping-cars =====)

====) et après avoir bu, pour les uns, un thé et pour les autres un cappuccino.

Nous décidons de faire le tour du petit lac.

La nuit tombe, il fait froid, nous regagnons les camping-cars. Chacun vaque à diverses occupations avant de souper

Demain, direction La Canourgue.

Levés 6H, aujourd'hui c'est un grand jour pour les MacManouche, Ils doivent réceptionner leur nouveau camping-car. Le Niesmann-Bischoff.

MacManouche vient nous chercher à la maison car notre camping-car est garé à Douilloux (à cause de la neige on a préféré le laisser là).

Départ pour Cap-Liberté à Cournon.

Arrivés à Cap-Liberté à 9H30, nous nous occupons de Jaïka pendant que ses maîtres vont faire les démarches administratives.

Il est midi. Les Macmanouche sont en possession de leur nouveau camping-car mais un problème avec l'assurance nous bloque à Cap Liberté. Nous devons attendre 14H l'ouverture des bureaux, de l'assurance, aussi nous décidons de déjeuner sur le parking.

Après le déjeuner, nous laissons les Macmanouche et partons pour Lempdes et Narbonne accessoires acheter des tasses à café assorties au service du camping-car.

Nous en profitons pour faire le plein de gazole avant de prendre la direction de Pont du Château. La situation des Macmanouche s'est arrangée, ils nous rejoindront plus tard.

Nous passons par la mairie de Pont du Château prendre des jetons (gratuits) pour faire le plein d'eau. Cela nous permet de faire un petit tour dans la ville et d'acheter du pain.

Les jetons récupérés, nous allons sur l'aire réservée aux camping-cars et attendons l'arrivée de nos amis.

La nuit tombe doucement. Les Macmanouche nous ont rejoints. Nous faisons le plein d'eau des 2 camping-cars et partons vers Cournon pour faire halte sur l'aire du Pré Aux Laveuses.

Apéro dînatoire, au champagne, dans le nouveau camping-car pour fêter son arrivée. Gé s'aperçoit alors qu'il a oublié un raccord au robinet de Pont du Château.

Il est 22h30 quand nous nous couchons...il pleut.

Il est 9H quand nous déjeunons, il fait presque beau mais il y a beaucoup de vent.

Après le petit déjeuner le temps se couvre et la pluie fait son apparition et même quelques flocons.

A 11H, nous partons, avec les MacManouche, essayer le Niesman-Bischoff. (Il faut faire 50 Km avant de resserrer les écrous des roues)

Nous en profitons pour aller chercher le raccord au robinet de Pont du Château.

Comme il est presque midi et que Cap-Liberté n'ouvre qu'à 14H nous retournons à l'aire de Cournon pour déjeuner au restaurant du camping.

Le repas pris, nous avons encore un peu de temps devant nous, nous en profitons pour faire le tour du lac pour nous aider à digérer (truffade, tarte poire-amande ou île flottante le tout arrosé de beaujolais nouveau).

En chemin un écureuil nous dit un petit bonjour.

Il est maintenant l'heure de repartir à Cap-Liberté pour faire serrer les écrous des roues du Niesman-Bischoff.

En attendant nous visitons les camping-cars en exposition, (un Bavaria 749 nous plait bien !!).

Il est près de 17H quand nous reprenons la route pour le parking du Puy de la Vache. Nous envisageons de monter au sommet du volcan demain. Le temps s'est détérioré et il neige beaucoup.

Nous préférons faire demi-tour et nous décidons de retourner passer la nuit à Cournon.

Nous y arrivons à 18H et il fait un petit 4°.

Avant de nous coucher, vu la dégradation des conditions météo, nous décidons d'abréger notre sortie et de prendre le chemin du retour demain.

Il est 8H30 quand nous nous levons, il fait 2°, le ciel est couvert.

Après le petit déjeuner nous maintenons notre décision de rentrer à la maison.

Nous passerons par Fix, la Pierre plantée et Saint Paulien.

Nous nous arrêtons sur le parking d'une grande surface de Brioude pour déjeuner.

Les conditions de trafic sont hivernales (neige et brouillard).

Nous passons par Craponne pour faire les vidanges et laissons le camping-car à Douilloux.

Levés à 8H, il fait déjà 8°.

La nuit a été calme sans un bruit et malgré les étoiles la nuit était noire !!!

Il est 8H45 quand nous prenons la route en direction de la Bastide Puy Laurent et Châteauneuf de Randon sur les traces de Du Guesclin.

Perché sur une colline granitique, au coeur de la Margeride, Châteauneuf de Randon conserve ses atouts naturels et son riche passé, notamment grâce à Bertrand du Guesclin.

Le Seigneur de Randon, de retour des Croisades, aux environs du 11ème siècle, quitta le château du "Signal de Randon" pour construire, à l’emplacement des ruines gallo-romaines, le Château-neuf, citadelle qui dominera stratégiquement toute la région. Il ne subsiste aujourd’hui que les ruines d'une tour de l'ancien château appelée « Tour des Anglais ».

Pendant la guerre de 100 ans, les troupes anglaises menaient de nombreux raids dans toute la France et leurs incursions les menèrent jusqu'en Gévaudan. Afin d'obtenir la libération de la citadelle occupée par les envahisseurs Anglais, le Roi de France, Charles V, manda Bertrand du Guesclin qui en commença le siège en juin 1380.

Hélas, il n'en vit pas la libération, car il mourut le 13 juillet d'une congestion. Mais les assiégés finirent par se rendre au connétable de Sancerre.

Nous garons le camping-car sur la place du village et partons à travers les rues du village en suivant le parcours affiché.

La tradition voudrait que la mort du Connétable Du Guesclin soit imputable à l'eau trop froide de la source de la Clauze à laquelle il s'était désaltéré. Les habitants de Châteauneuf-de-Randon sont encore fortement endettés à leur libérateur.

Au cours des XVe et XVIIe siècles, il arriva que le château de Randon serve de refuge aux habitants de temps en temps.

Par sa situation géographique, Châteauneuf était un lieu de rencontres et transactions et le roi François Ier y créa les premières foires en 1542.

D'autre part, et selon la légende, la Bête du Gévaudan hanta le canton de Châteauneuf de Randon, et plus particulièrement, Montbel, où il massacra des villageois.

Il est 11H quand nous reprenons le camping-car pour rentrer à la maison.Nous nous dirigeons vers Grandrieu, Saint Prejet d'Allier puis nous passons par Fix, Allègre et Craponne où nous lavons le camping-car et faisons les vidanges.

Il est près de 15H quand nous arrivons à Antreuil et il fait 17°.

Total du périple : 491 Km

Réveil à 8H au son du clocher de l'église et quelques secondes après celui de la tour de l'horloge. ( les deux cloches ne sont pas synchros !)

Les cloches ont sonné 2 fois toutes les heures !!! mais la nuit a été calme, malgré tout.

Il est 9H quand nous quittons Chanac.

1ère halte à Saint Julien du Tournel et les ruines de son château.

2ème halte à Saint Jean du Bleymard, avec son église et le pont sur le Lot.

4ème halte au château de Castanet à la pointe du lac de Villefort..

Le château de Castanet date du XIIIème siècle et est situé à Pourcharesse, une petite commune proche de Villefort et de son barrage, en Lozère. La terre de Castanet est traversée par le chemin de Regordane emprunté par les pèlerins venant du Massif Central vers l'abbaye de Saint Gilles. Cette ville traversée par la via Soteirana qui relie Mende à Villefort par les vallées du Lot et de l'Altier, est dotée de nombreux châtaigniers, d'où le nom de Castanet.

Nous partons ensuite vers le village fortifié de La Garde Guérin en passant par le barrage de Villefort.

Le barrage et retenue de Bayard sur l'Altier: d'une superficie de 127 ha et d'une capacité de 37 millions de m3, il alimente l'usine hydroélectrique de Pied de Borne.la construction du barrage de Bayard apporta à la commune une prospérité nouvelle.Sa construction en 1965, fut cependant douloureuse : en effet, le village voisin de Bayard fut démoli avant d'être englouti par les flots de l'Altier.

5 ème halte : Le village fortifié de la Garde Guérin.

Le village en bordure du Chassezac, fait partie de la commune de Prévenchères, dans la Lozère. Il est traversé par le Chemin de Regordane, GR700, axe de communication presque unique reliant le Massif central à la Méditerranée, très fréquenté au Moyen Age.

Au XIIème siècle, à la demande de l’évêque de Mende, le village devient un poste frontière défendu par une garnison chargée de la sécurité des voyageurs et des marchandises sur la Regordane.

Nous retrouvons le camping-car au bas du village et prenons la direction du château du Luc.

Il fait 17° quand nous arrivons au pied du château et toujours aussi beau.

Construit avant le, Xll ème siècle sur un emplacement celtique, au pied de la forêt de Mercoire, il fut l'un des plus importants de la région. Son architecture en opus spicatum (ou épi de blé), est remarquable. Gardien du Chemin de La voie Régordane (axe de liaison entre le Midi de l’Auvergne fréquemment emprunté par les pèlerins de Saint Gilles), il était un point stratégique entre les deux provinces de Gévaudan et Vivarais.

Pendant la Guerre de Cent ans, il subit plusieurs assauts sans être assiégé.

Après quelques photos nous nous offrons un thé ou un cappuccino.

Nous sommes seuls sur cette aire naturelle indiquée par park4night. Avant de souper, nous faisons le point pour le trajet du lendemain.

Nous sommes prêts pour passer la nuit.

Levés à 7H44, il fait 3° mais beau.

Nous avons été seuls toute la nuit.

Quelques marcheurs arrivent, précédés par les chasseurs.

Après le petit déjeuner, nous décidons de refaire une partie du tour du lac.

Il est 9H et il fait 9°.

Il est 11H quand nous retournons au camping-car. Après un cappuccino, nous décidons de rejoindre Mende où nous pourrons faire le plein d'eau.

Il est 12H15 quand nous arrivons sur l'aire de Mende. Il fait 21°.

Nous partons visiter la ville.

Il est 15H quand nous quittons Mende, après avoir fait les vidanges et le plein d'eau, pour Chanac.

Arrivés à Chanac, il nous a fallu chercher le parking où nous pensons faire notre halte du soir.

Les coordonnées données par Park4nigth ne sont pas justes.

Une fois le camping-car garé, nous partons balader dans les rue du village.

Le château de Chanac

Le donjon est un vestige d'une forteresse.

Il y a deux hypothèses pour sa construction :

• soit une première forteresse construite en 1194 par Béranger IV, roi d'Aragon ;
• soit un château édifié par l'évêque Guillaume IV de Peyre en 1220.

En synthèse, il est probable que la construction de la forteresse fut commencée entre 1194 et 1213 pour le roi d'Aragon puis continuée pour l'évêque de Mende propriétaire du lieu à partir de 1213. Âprement disputée pendant les guerres de religion la forteresse deviendra propriété et résidence d'été des évêques de Mende.

Après le repas du soir, nous repartons faire un petit tour. Nous partons de l'autre côté du village, un côté plus neuf avec tennis, camping, village vacances.