De Montréal à Largentière (07110).

Vendredi 5 juin 2020.

1è partie.

Un clic pour agrandir les photos.

La nuit a été calme. Nous sommes réveillés par les cloches de l'église et le bruit des voitures sur la route, pourtant étroite, où il y a beaucoup de circulation.

Ce matin, nous partons vers Largentière à quelques minutes.

Deuxième plus petite sous préfecture de France, Largentière tire son nom « Argentaria » des mines de plomb argentifère. Sa fondation remonte au XIe siècle.La fondation de Largentière remonte au 11e siècle, les suzerains et premiers propriétaires des mines d'argent étaient les Comtes de Toulouse, les évêques de Viviers, les seigneurs d'Anduze, de Poitiers et de Balazuc.

Au 12e siècle, la cité médiévale connaît un grand développement économique et culturel grâce à l’empereur Conrad qui accorde le droit de battre la monnaie.

En 1208, Largentière passe de l'autorité des Comtes de Toulouse à celle des évêques de Viviers.

En 1730, l'évêque François Renaud de Villeneuve vend au Marquis François de Beauvoir du Roure de Brison, le château et la Baronnie de Largentière.

Dans les années 1830, les moulinages prospèrent c’est le grand boum de la soie.

Nous bataillons un moment pour garer nos 2 camping-cars. Finalement nous stationnons, avec difficultés, sur le parking où se trouve l'aire de services. Il y a de nombreuses voitures. 

Nous allons, avec nos masques, acheter du pain à la supérette puis nous déjeunons avant de partir en balade dans la cité.

GPS:

N 44°32’19.6764”

E 4°17’30.048”

Les services ne fonctionnent pas à cette date.
 

Adresse :
51 Les Vergnades
07110 Largentière

Nous passons sur le pont de Sigalières qui enjambe la Ligne et prenons la direction du haut de la cité.

La suite de la visite dans le prochain article...

A bientôt pour la suite de notre 40ème sortie.

 Montreal (suite).

Jeudi 4 juin 2020.

4è partie.

Un clic pour agrandir les photos.

Nous continuons notre découverte du château et ses environs.

Ensuite nous faisons le tour du village et de ses rues étroites.

Nous revenons vers les camping-cars.

Il était temps de rentrer, le ciel s'est assombri et un violent orage éclate. Pluie et grêle. Le temps de fermer les lanterneaux, les toilettes sont inondées.....il n'y a plus qu'à éponger !

Nous soupons chez nos voisins et regagnons notre camping-car pour un repos bien mérité.

Ce soir nous sommes seuls.

A bientôt pour la suite de notre 40ème sortie.

 D'Aubenas à Montréal (07110).

Jeudi 4 juin 2020.

3è partie.

Un clic pour agrandir les photos.

Nous terminons la visite d'Aubenas.

Nous remontons vers les camping-cars. 

Il est temps de faire notre pause déjeuner, bien méritée, chez nous comme d'habitude.

La vaisselle faite et le café pris, nous partons vers notre halte du soir à Montréal, en Ardèche et non pas au Canada !

Après une route sinueuse, nous apercevons Montréal.

Nous arrivons à destination en milieu d'après midi. Les camping-cars bien garés nous partons en visite.

N 44°31’41.8836”

E 4°17’28.464”
Sans services.

Adresse :
Le Village
07110 Montréal, Ardèche

La construction du château de Montréal est bâti sur le mont anciennement appelé Mont Régalis, puis Mont Royal, ensuite Mont Réal, pour enfin devenir Montréal. Les travaux ont débuté au XIIè siècle par la grande tour et se poursuivra jusqu’au XVIIè siècle. Sa position dominante sur les vallées des alentours est un avantage primordial. 

Les vallées de la Ligne et du Roubreau débouchent sur Argentaria, ville minière où le plomb argentifère est exploité depuis les Gallo-Romains, époque à laquelle l‘Ardèche s‘appelait l‘Helvie. Argentaria, aujourd’hui devenue Largentière, signifiait l’argent de la terre, et possédaient donc des mines extrêmement convoitées et qu’il fallait absolument défendre. Les Evêques de Viviers vont alors confier à des familles nobles, la surveillance et la défense des voies d’accès et des territoires autour des mines. Ils font donc construire des tours et des places fortes sur toutes les hauteurs environnantes, mais c’est avec son point culminant à plus de 30 mètres de haut que le Donjon de Montréal sera le joyau de cette couronne castrale;

1210 : Pierre de Vernon (petit-fils de Pons de Balazuc) détient une des trois tours de Montréal.

1345 : Le château Roman des Montréal passe aux Balazuc qui édifieront le château gothique jouxtant le château roman.

1638 : Montréal passe par mariage aux Hautefort de Lestrange et en 1742 aux Merle de Lagorce qui emportent avec eux les tapisseries d'Aubusson du château, maintenant à la mairie de Vallon Pont d’Arc

A la révolution Simon Lapierre achète le château (et ne trouve pas mieux que de démonter 7 mètres environ du haut du donjon pour en vendre les pierres !)

Actuellement le propriétaire, Hubert Fénestrier, maçon et passionné de vieille pierres, restaure seul cet édifice, et l'ouvre au public.  

La suite de la visite dans le prochain article...

A bientôt pour la suite de notre 40ème sortie.

 Aubenas (suite).

Jeudi 4 juin 2020.

2è partie.

Un clic pour agrandir les photos.

Le château d'Aubenas, également appelé château de Montlaur, porte la marque des six familles seigneuriales qui l'ont habité depuis le XIIè siècle jusqu'à la Révolution.

Du XIIè siècle à la Révolution, six familles seigneuriales se succèdent. La famille de Montlaur va régner de 1084 à 1441, et construira le donjon, le mur d'enceinte ainsi que les deux tours rondes du château, alors entouré de fossés. Le château va ensuite passer entre les mains des Maubec jusqu'en 1551, des Modène suivis des Ornano jusqu'en 1665, des Harcourt-Lorraine qui le lèguent ensuite en 1716 aux Vogüé, qui le gardent jusqu'en 1792. L'édifice devient propriété de la ville d'Aubenas en 1810.

Nous quittons la place et nous poursuivons la découverte de la cité ancienne et de ses belles maisons.

Nous descendons vers la rue Jourdan et ses façades d'hôtels.

La suite de la visite dans le prochain article...

A bientôt pour la suite de notre 40ème sortie.

De Meyras à Aubenas (07200).

Jeudi 4 juin 2020.

1è partie.

Un clic pour agrandir les photos.

Nuit calme malgré la pluie par intermittence. Le temps semble se lever.

Après le petit déjeuner, nous prenons la route vers Montpezat sur Bauzon mais des travaux interdisent la route aux camping-cars et aux camions jusqu'au 16 juin.

Nous décidons de passer à l'étape suivante et d'aller jusqu’à Aubenas.

Nous avons quelques difficultés pour entrer sur l'aire réservée aux camping-cars.

Une fois les camping-cars garés, nous descendons, masqués, visiter la ville.

N 44°37’20.6328”

E 4°23’6.0719999999999”

Adresse :
07 Rue des Réservoirs
07200 Aubenas

Nous suivons les panneaux indicatifs pour notre visite.

Placée sur un éperon rocheux, la ville d'Aubenas domine la vallée de l'Ardèche. Sa position géographique, entre Massif central et Provence, Lyonnais et Languedoc, offre un attrait touristique.

Elle est située au croisement de deux anciennes routes, l'une qui lie Le Puy au Rhône par le col de la Chavade, et la seconde, qui relie Privas à Alès par le col de l'Escrinet.

Aubenas est connu pour avoir été un haut-lieu de la confection de Soie.

Nous passons voir le Dome  Saint Benoît ou chapelle Saint Benôt mais le jardin est fermé, il n'est pas possible de s'en approcher alors nous descendons vers le centre ancien.

Dès le v^e siècle, la colline est l'objet d'une lutte tenace entre les évêques du Puy et ceux de Viviers pour la construction d'une place forte. Finalement l'évêque du Puy sort victorieux de ce long conflit et au xi^e siècle (1084) inféode cette nouvelle possession au baron de Montlaur (ou Montlor), héritier des Ucel et originaire de la montagne ardéchoise (les Montlaur/Montlor dominaient le centre-ouest de l'actuel département de l'Ardèche, entre le lac d'Issarlès et la haute vallée de l'Ardèche : châteaux dits de(s) « Montlaur ou Montlor » à Coucouron, Mayres, Montpezat).

Cette famille règne de 1084 à 1441 et construit le donjon, le mur d'enceinte et les deux grosses tours rondes du château qui est alors entouré de fossés. C'est pourquoi l'on appelle Aubenas « la cité des Montlaur », seigneurs qui furent à l'origine non seulement de l'essor économique de la ville, mais aussi du développement social et matériel de ses habitants. Leur devise était : « Montlaur, au plus haut ! »

Le dôme St-Benoît, ancienne chapelle des bénédictines (17è- 18è siècle.), de forme hexagonale, abrite le mausolée (1640) du maréchal et de la maréchale d'Ornano. Les Ornano, comme les Vogüé, font partie des illustres familles qui possédèrent le château d'Aubenas.

Par des ruelles étroites, nous allons  vers l'Eglise Saint Laurent et nous découvrons de belles maisons.

La ville se convertit au protestantisme. Après la troisième guerre de religion, elle ne laisse plus les garnisons royales entrer dans ses murs.

Par des mariages, Aubenas passe aux Maubec, aux Raimond de Modène, aux d'Ormano, aux Lorraine-Harcourt, aux Vogüé.

Se sont aussi installés à Aubenas les Ytier de Géorand seigneurs du Trabe (du Trau), et les seigneurs de Taulignan et de Barris.

Jean-Baptiste d'Ornano, époux de la comtesse de Maubec-Montlaur, fut vers 1628 l'organisateur des premières dragonnades, mettant en garnison cinq cents soldats Corses à Aubenas, Vals-les-Bains et dans les environs. Au début de 1629, ces villes étaient pacifiées.

Par une vieille ruelle, la rue Délichères, nous arrivons sur la place de l'Hôtel de Ville qui jouxte le château.

Sur la place, face au château la maison aux gargouilles ou maison Delichères.

D'architecture gothique, la maison est ornée de gargouilles sculptées dans le grés. Elle faisait partie au XVè siècle, des plus riches demeures albenassiennes.

La suite de la visite dans le prochain article...

A bientôt pour la suite de notre 40ème sortie.

Meyras (fin).

Mercredi 3 juin 2020.

3è partie.

Nous découvrons d'autres fresques.

Nous arrivons, à la fin de la Rue grande, sur la place de l'alambic et nous découvrons une belle bâtisse. C'est le relais des muletiers qui est devenu un lieu de rencontre où les artistes viennent exposer leurs œuvres.

Napoléon a institue en 1806 les privilèges des bouilleurs de cru. Chaque viticulteur pouvait distiller 1000 degrés d'alcool pur en franchise de taxe. Tiré par les chevaux des bouilleurs ambulants, l'alambic restait souvent plusieurs jours dans les villages. Ce système a perduré de père en fils jusqu'en 1957.

Nous sommes arrivés à la fin de la rue Grande, nous revenons sur nos pas, nous voulons monter jusqu'à l'église mais un orage éclate. Nous nous abritons sous le porche  de l'impasse du Temple.

La pluie semblant se calmer nous nous dépêchons de monter vers l'Eglise.

L'église dont le clocher date du 12ème siècle, porte le nom du Saint patron de Meyras, Saint-Etienne, patron de la Hongrie, de la Pologne et des maçons. Jacqueline du Mas, dite la Dame de Ventadour, épouse de Gilbert 1er de Lévis, comte de Ventadour, a laissé à la fin du 15ème siècle, quelques précieux témoignages dont le portail de l'église et le début de l'inscription latine de la cloche paroissiale.

Sur le portail, on voit dans les archivoltes, les emblèmes de la famille de la Dame de Ventadour.

La cloche paroissiale a été plusieurs fois brisée et refondue. 

La pluie continue. Nous nous abritons sous le passage des voûtes où se trouve une fresque mise en scène par des jeux de lumières. 

Juste à côté se trouve la rue de la Viguerie et sa  fresque.

La pluie s'est arrêtée. Nous regagnons nos camping-cars et en attendant l'heure du souper nos revoyons notre programme pour demain.

Ce soir nous sommes 4 camping-cars.

A bientôt pour la suite de notre 40ème sortie.

Meyras (suite).

Mercredi 3 juin 2020.

2è partie.

Un clic pour agrandir les photos.

En longeant la Rue Grande, nous arrivons à la Mairie.

Nous quittons un moment la Rue Grande pour la rue du Lavoir.

En longeant la rue du Lavoir nous apercevons une partie de la place avec sa sculpture.

Nous rejoignons la rue Grande et passons par la place du Champ de Mars.

Nous continuons notre cheminement dans la Rue Grande.

La suite de la visite dans le prochain article...

A bientôt pour la suite de notre 40ème sortie.

D'Antreuil à Meyras (07380.)

Mercredi 3 juin 2020.

1è partie.

Un clic pour agrandir les photos

En Novembre, nous devions partir en Ardèche pour un périple de quelques jours. Le camping-car était prêt, le périple peaufiné avec les Macmanouche, mais la neige est tombée dans la nuit......notre départ est annulé.

Puis ce furent les fêtes de Noël et l'hiver. Nous projetions de descendre dans le Lot quand le coronavirus est arrivé !.

Après ces longs mois de confinement, nous pouvons à nouveau sillonner les routes.

Nous décidons de faire, enfin, le périple en Ardèche où nous rejoignons les Macmanouche.

Le camping-car est chargé, nous prenons la route en fin de matinée après être passés par Craponne. Nous n'avons pas oublié les masques et le gel hydroalcoolique !

La  pluie  nous accompagne sur une partie de notre route.

Nous arrivons sur l'aire de Meyras en tout début d’après midi. Les Macmanouche sont déjà là.

Une fois le camping-car bien garé, nous faisons notre pause déjeuner (un peu tardive comme à notre habitude).

Nous prenons le café tous ensemble et nous partons à la découverte du village.

GPS :

N 44°40’46.2036”

E 4°16’6.5640000000001”

Adresse :
Rue de la Dame de Ventadour
07380 Meyras

Services et stationnement payants. Services fermés, stationnemeznt graztuit ce jourlà.

Marqué par la présence des Celtes qui lui a apporté le culte des plantes guérisseuses comme la sauge, la verveine et la mélisse, Meyras a avant tout un passé romain. Son nom serait d’ailleurs tiré du latin « Mayor Area » (grand camp). Une rue du village (la rue Domitius) témoigne encore du passage des romains. A l’époque de la guerre des Gaules, la légion du Consul Domitius y séjourna avant de partir à l’assaut des troupes de Vercingétorix. C’est lors de leur halte que les soldats romains découvrirent les bienfaits des eaux thermales présentes au pied du volcan du Souilhol.
Les vertus curatives des thermes eurent aussi du succès au Moyen Age, deuxième période importante dont Meyras porte les traces. Pendant longtemps, la viguerie de Meyras (ancien découpage administratif), eut un rôle important par sa situation de passage entre le Massif central et la Méditerranée. De ce passé moyenâgeux, les noms de deux familles ont subsisté: les Lévis-Ventadour et les Langlade. Ainsi, le portail de l’ancien château de la Croisette est marqué par le nom des Langlade, grande famille protestante, tandis que l’église a bénéficié de dons généreux de la part des Ventadour.

En nous dirigeant vers la rue Grande, nous apercevons les premières des 11 fresques qui décorent les murs du village.

Ces fresques ont été peintes par Alain Royer et représentent des scènes de la vie quotidienne.

Nous empruntons la Rue Grande, rue principale du village.

La suite de la visite dans le prochain article...

A bientôt pour la suite de notre 40ème sortie.